Un homme sur un âne au bord d'une route perdue. Un petit vieux sans but adossé contre un mur. Des femmes voilées accompagnées d'une petite troupe d'enfants. Dans certains lieux reculés du Maroc, il reste des paysages qui semblent résister encore et toujours à l'envahisseur. De petits coins épargnés par le phénomène de mondialisation, dépourvus de toute affiche à l'effigie de quelconque marque.
Un bol d'air anti-consumérisme plutôt appréciable, même pour une publivore comme moi. Pas de sourire Freedent agressivement blanc. Pas de phrase d'accroche à la rime désespérée. Pas de visuel mélangeant poétiquement le rouge, le jaune, le bleu, le vert avec une petite touche discrète de marron (tu sais ? la petite affiche dégeu qui se cache timidement au fond de la rame du métro). Un The Truman Show à l'envers quoi. Quand tout à coup, c'est le drame. Une énorme pancarte rouge sur la devanture d'un petit restau traditionnel, une typo bien trop familière, le regard est tout de suite happé par ce détail dénotant avec le paysage. Je vous le confirme, Coca-Cola est présent partout, même au fin fond du Maroc. Il fait même concurrence au fameux "whisky berbère" ; si bien qu'après une escapade à dos de dromadaire, on s'attend à se voir offrir une de nos chères bouteilles au breuvage noir par les touaregs du désert. Parfois, on assiste à une mini révolution : on croise Pepsi qui pointe timidement le bout de son nez. Mais la croisade a eu moins de succès, peut-être un restaurant Pepsisé sur une soixantaine Coca-Colaïsés (ouh le sacrilège).
Bon enfin tout ça pour dire qu'à chaque pause suivant une longue visite, j'étais la première à commander un Coca bien frais. J'ai même poussé le vice jusqu'au mélange Tajine-Coca. Mais c'est pas de ma faute si mon cerveau est lobotomisé !
En tout cas, y a pas à dire, les voyages ça t'ouvre les yeux.
Ca t'Ouvre du bonheur. Et merde.
Un bol d'air anti-consumérisme plutôt appréciable, même pour une publivore comme moi. Pas de sourire Freedent agressivement blanc. Pas de phrase d'accroche à la rime désespérée. Pas de visuel mélangeant poétiquement le rouge, le jaune, le bleu, le vert avec une petite touche discrète de marron (tu sais ? la petite affiche dégeu qui se cache timidement au fond de la rame du métro). Un The Truman Show à l'envers quoi. Quand tout à coup, c'est le drame. Une énorme pancarte rouge sur la devanture d'un petit restau traditionnel, une typo bien trop familière, le regard est tout de suite happé par ce détail dénotant avec le paysage. Je vous le confirme, Coca-Cola est présent partout, même au fin fond du Maroc. Il fait même concurrence au fameux "whisky berbère" ; si bien qu'après une escapade à dos de dromadaire, on s'attend à se voir offrir une de nos chères bouteilles au breuvage noir par les touaregs du désert. Parfois, on assiste à une mini révolution : on croise Pepsi qui pointe timidement le bout de son nez. Mais la croisade a eu moins de succès, peut-être un restaurant Pepsisé sur une soixantaine Coca-Colaïsés (ouh le sacrilège).
Bon enfin tout ça pour dire qu'à chaque pause suivant une longue visite, j'étais la première à commander un Coca bien frais. J'ai même poussé le vice jusqu'au mélange Tajine-Coca. Mais c'est pas de ma faute si mon cerveau est lobotomisé !
En tout cas, y a pas à dire, les voyages ça t'ouvre les yeux.
Ca t'Ouvre du bonheur. Et merde.
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